Érase una vez un presidente de un país no muy lejano que decidió que había que retrasar la edad de jubilación. Otros presidentes de otros países habían hecho anuncios parecidos y allí la gente no se había quejado mucho, así que pensó que no habría problema. Pero se olvidó de que sus habitantes tenían una afición: manifestarse. Y ahí, comenzaron sus problemas...
Manifestación de estudiantes en Nantes
Evidente, el cuento está basado en hechos reales. El jueves, M. Sarkozy se enfrenta a su séptima jornada de huelga general desde el principio de septiembre. El seguimiento de las manifestaciones, lejos de debilitarse, es mayor cada día que pasa. Su punto álgido llegó esta semana pasada, cuando el bloqueo de los almacenes de gasolina y el paro de 12 refinerías han provocado problemas en la distribución de carburante.
La población, que en su mayoría apoya los paros, se debate entre la necesidad de continuar con los bloqueos para conseguir sus objetivos y las molestias que ocasionan. Además, a la huelga general se unen huelgas sectoriales que se van sucediendo para que el país funcione a medio gas durante más tiempo. Por ejemplo, hoy siguen en huelga la compañía de trenes (SNCF) y los basureros de Toulouse o los estudiantes de instituto, entre otros.
El objetivo la huelga (o mejor dicho, de las huelgas) es obligar al gobierno a negociar con los sindicatos. Sin embargo, el Senado aceptó el viernes el texto sobre la reforma de las pensiones. Vamos, que no tiene pinta de que vayan a reblar por ahora...
El problema es que la cosa está cada vez más calentita. Por una parte, algunos se han enfrentado a la policía tirándoles piedras, quemando coches... Por otra, la policía rodeó en una plaza de Lyon a 300 personas, impidiéndolas salir durante cuatro horas (aquí podéis escuchar cómo se vivió). Tampoco se ha andado con lindezas con los periodistas, como recoge la web de contrainformación Rue89.
Estudiantes manifestándose en Lyon
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Manifestación de anestesistas en París
¿Se echará marcha atrás el gobierno? ¿Se cansarán los franceses de manifestarse antes? ¿Conseguirán llevar
se bien policías y manifestantes? ¿Veremos algún día un movimiento semejante por estos lares?
se bien policías y manifestantes? ¿Veremos algún día un movimiento semejante por estos lares?
Por ahora no lo sabemos, pero lo seguro es que aquí os lo contaremos en su momento.
Fotografías de Libération, video de ActuSoins.
ACTUALIZACIÓN: por demanda popular, aquí va una traducción :
ACTUALISATION: par demande populaire, une traduction:
Il était une fois un président d'un pays pas trop lointain qui décida de repousser l'âge de retraite. Des autres président avaient fait des annonces comme celui-ci, et là les gens n'avaient râlé trop, donc il a pensé qu'il n'aurait pas de problème. Mais il a oublié que ses habitants avaient un hobby: se manifester. Et là, c'est le drame...
Évidement, le conte est basée en des faits réels. Jeudi, M. Sarkozy affronte sa septième journée de grève générale dès début septembre. Les manifestations, loin d'être moins suivies, le sont de plus en plus. Son point culminant est arrivé cette semaine dernière, quand le blocage des stocks d'essence et l'arrêt de 12 raffineries ont provoqué des soucis en la distribution du carburant.
Évidement, le conte est basée en des faits réels. Jeudi, M. Sarkozy affronte sa septième journée de grève générale dès début septembre. Les manifestations, loin d'être moins suivies, le sont de plus en plus. Son point culminant est arrivé cette semaine dernière, quand le blocage des stocks d'essence et l'arrêt de 12 raffineries ont provoqué des soucis en la distribution du carburant.
La population, qui en sa plupart est pour les arrêts, se débat entre le besoin de continuer avec les blocages pour arriver à ses objectifs et les dérangements qu'ils provoquent. En plus, à la grève générale des grèves sectorielles s'ajoutent. Comme ça, le pays marche à moitié. Par exemple, aujourd'hui les grèves de la SNCF, des éboueurs de Toulouse ou des lycéens continuent entre autres.
L'objectif de la grève (mieux, des grèves) est d'obliger au gouvernement de négocier avec les syndicats. Par contre, le Sénat a accepté vendredi le texte sur la réforme des retraites. Il semble qu'ils ne vont pas changer d'opinion pour le moment...
Le problème est que l'ambiance est de plus en plus chaude. D'un côté, quelques-uns on affronté la police avec des pierres, en brûlant des voitures... D'un autre, la police a coincé à 300 personnes dans une place à Lyon, sans les laisser partir pendant quatre heures (ici, vous pouvez l'écouter). Ils n'ont pas été plus sympas avec les journalistes comme explique la web Rue89.
¿Changera d'opinion le gouvernement? ¿Se fatigueront les français de se manifester? ¿Ils arriveront, police et manifestants, à devenir amis? ¿On verra quelque chose pareil ici? Pour l'instant on ne le sait pas, mais c'est sûr qu'on le racontera ici.
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